J'aimais pas le monde magique. Depuis que je connaissais le monde des humains, je détestais me balader dans ce monde. En fait,j'aimais tellement pas ça que j'avais l'impression de faire peur rien qu'avec un regard. En même temps c'était le but, j'avais pas envie de taper la discute avec qui que ce soit. Je préférais encore qu'on m'ignore ou qu'on me fuit. Aujourd'hui était le jour où je devais aller dans le monde magique. Du coup, je mis quelques vêtements un peu plus en accord avec l'endroit. Une chemise en coton légèrement ouverte sur le torse, un long manteau en cuir noir, un pantalon marron et des bottes noires. Une fois équipé je retournai dans le monde pourri qui m'avait vu naitre.
Je déambulais parmi les badauds en réfléchissant comment j'allais m'amuser. En cela le monde des humains avaient plus de possibilités. On pouvait s'amuser de diverses manières, on pouvait boire, se droguer, danser sans s'arrêter toute la nuit ou même coucher avec des filles à la pelle sans que cela ne semble bizarre à personne. On se foutait de trouver un cadavre qu'il soit mort de mort naturelle ou non, ici c'était impossible de le cacher et dès qu'un cadavre était trouvé on soupçonnait tout de suite les gens comme moi d'en être responsable. Un homme s'approcha de moi et un regard assassin le dissuada de faire un pas de plus dans ma direction. J'arrivai d'ailleurs en vue de la taverne. Vu que les seuls boissons alcoolisées étaient surtout des boissons fermentées tels que la bière ou l'hydromel, cela était assez limitées. Mais un bon broc d'hydromel me manquait un peu.
J'entrai dans la taverne et j'allai m'asseoir dans un coin sombre de la salle des démons. J'attendis quelques minutes et une serveuse vint me demander ce que je voulais, je souris en coin et je demandai un broc d'hydromel, en l'observant, elle ferai une victime parfaite pour me nourrir. Mais au moment où je la regardai, je remarquai une connaissance : Seraphine. Je souris et je lui fis un signe de tête. Je me levai et je m'approchai d'elle, je souris et je dis doucement. "Salut, belle mercenaire, comment vas-tu ?"